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Depuis sa création en 2007, le Fonds amiante a reconnu 2161 personnes en tant que victimes de l’amiante : 1453 de mésothéliome et 735 d’asbestose (certaines étant victimes des deux pathologies). La plupart développent ces maladies entre 65 et 74 ans, lesquelles se déclarent 20 à 40 ans après l’exposition à l’amiante.
Parmi les victimes de mésothéliome, qui décèdent la plupart du temps dans l’année suivant la déclaration de la pathologie, 1115 ont été exposées au minerai lors de leur activité professionnelle. Le secteur privé est le plus représentatif avec 67% des cas. Dans les cas non-professionnels, les victimes ont contracté la maladie parce qu’elles habitaient à proximité d’une usine d’amiante, parce que leur conjoint y travaillait ou parce qu’elles utilisaient de l’amiante dans le cadre de leur hobby.
Pour l’ensemble des victimes de mésothéliome, l’AFA a pris 2402 décisions d’indemnisation, sous forme de rente mensuelle (1723,05 €) attribuée à la victime et/ou d’un capital attribué au conjoint (34461 €), ex-conjoint ou enfant après le décès.
Sur les 735 cas d’asbestose, 690 sont d’origine professionnelle. L’asbestose est une maladie incurable, dont l’issue n’est pas mortelle la plupart du temps, qui provoque un essoufflement progressif. Une victime d’asbestose touche une rente mensuelle de 17,23 € par % d’incapacité.
À noter que depuis le 1er avril 2014, une nouvelle loi permet aux victimes environnementales et aux indépendants de bénéficier de l’intervention de l’AFA pour les soins de santé et l’aide d’une autre personne dans leur prise en charge.