Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe >
Un arrêté royal entré en vigueur le 1er décembre prévoit un trajet de réintégration sur mesure pour accompagner les travailleurs en incapacité de travail de longue durée vers un travail adapté ou un autre travail temporairement ou définitivement.
Le texte privilégie les possibilités de réintégrer ces salariés chez leur propre employeur, « parce qu’ils pourront généralement reprendre le travail convenu à terme, le cas échéant après une reprise progressive », souligne le ministère du Travail. Un autre avantage est que le salarié « peut être réintégré dans un contexte professionnel qui lui est familier, auprès de collègues et chez un employeur qu’il connaît et avec lesquels il a un lien, ce qui augmente les chances d’une bonne réintégration ».
Au cours de ce trajet de réintégration, un rôle important est attribué au conseiller en prévention-médecin du travail, qui connaît non seulement l’environnement de travail et le travail dans une entreprise déterminée, mais peut également faire office d’intermédiaire entre l’employeur et le salarié. Le conseiller fait aussi partie d’une équipe pluridisciplinaire au sein du service interne ou externe de prévention. En cas de besoin, cela permet de faire appel aux ergonomes ou aux conseillers en prévention spécialisés dans les aspects psychosociaux. Toutes les étapes du trajet de réintégration individuel ont été fixées par l’arrêté, en prenant en compte le cadre collectif, sous la forme d’une politique de réintégration qui doit être élaborée au niveau de l’entreprise.