Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe >
Au moyen de bus équipés de techniques d’audiométrie professionnelles, les audiomobiles, la Suva réalise régulièrement des examens préventifs de l’ouïe au sein des entreprises. Cela permet de détecter d’éventuelles défaillances auditives chez les travailleurs avant même qu’ils n’en ressentent les symptômes.
Ces examens ne concernent que les collaborateurs de moins de 40 ans et exposés dans le cadre de leur travail à un niveau sonore LEX supérieur ou égal à 85 dB(A). Si des troubles sont détectés, la Suva peut assurer un suivi au-delà de la 40e année.
Les employeurs sont tenus d’inscrire les personnes concernées à ces examens et de les autoriser à s’y rendre. Ils reçoivent ensuite un rapport indiquant si certaines d’entre elles doivent être mieux protégées contre le bruit. Les travailleurs chez lesquels des troubles ont été constatés sont ensuite convoqués chez un ORL. S’il existe un risque que la personne soit atteinte d’un début de surdité, elle reçoit un courrier exigeant le port systématique de protecteurs d’ouïe (décision d’aptitude conditionnelle), voire d’un type précis de protecteurs. Dans de rares cas, la Suva peut lui interdire de mener à bien des tâches entraînant une exposition au bruit dangereuse pour l’ouïe (décision d’inaptitude).
Si plusieurs collaborateurs d’une même entreprise présentent des troubles, des spécialistes du bruit de la Suva analysent sur place les postes de travail ainsi que les mesures de protection prises contre le bruit.