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La Commission vient de présenter une communication sur le travail décent, qui réaffirme l’engagement de l’UE en la matière, que ce soit à l’intérieur ou à l’extérieur de ses frontières. L’élimination du travail des enfants et du travail forcé est notamment au cœur de cet effort.
Selon les chiffres les plus récents, “160 millions d’enfants – soit un enfant sur dix dans le monde – sont obligés de travailler et 25 millions de personnes sont en situation de travail forcé”. L’UE soutient le travail décent dans tous les secteurs et domaines d’action, conformément à une approche qui englobe les travailleurs sur les marchés nationaux, dans les pays tiers et dans les chaînes d’approvisionnement mondiales. L’objectif poursuivi s’inscrit “au cœur d’une reprise inclusive, durable et résiliente après la pandémie”.
Concrètement, la Commission prépare actuellement un nouvel instrument législatif visant à interdire effectivement l’entrée sur le marché de l’Union de produits issus du travail forcé, comme l’avait annoncé la présidente von der Leyen dans son discours sur l’état de l’Union 2021.
