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Les délégués de l’Organisation internationale du travail (OIT) ont adopté le 10 juin 2022 une résolution pour inscrire le droit à un environnement de travail sûr et sain au rang des Principes et droits fondamentaux au travail, tels qu’inscrits dans une Déclaration adoptée en 1998.
Cette Déclaration, visant à accompagner la mondialisation, comptait déjà les quatre droits suivants :
- la liberté d’association et la reconnaissance effective du droit de négociation collective ;
- l’élimination de toute forme de travail forcé ou obligatoire ;
- l’abolition effective du travail des enfants ;
- l’élimination de la discrimination en matière d’emploi et de profession.
“Considérant que pour jouir de ces quatre droits, il faut être en bonne santé, le conseil d’administration de l’OIT a décidé en 2019, à l’occasion du centenaire de l’Organisation, d’ouvrir les discussions pour ajouter un cinquième principe : la santé et la sécurité au travail”, commente Manal Azzi, cheffe d’équipe de la sécurité et de la santé au travail à l’OIT, pour IR Share. Ce principe contient de “vrais droits mobilisables par les travailleurs, comme celui de se mettre en retrait de son travail en cas de danger”.
La déclaration stipule “clairement” que les cinq droits qu’elle consacre sont universels. Ainsi, les 187 pays “membres de l’OIT, quel que soit leur niveau de développement économique, s’engagent à respecter et à promouvoir ces principes et ces droits, qu’ils aient ou non ratifié les conventions pertinentes”. Par ailleurs, les futurs accords commerciaux internationaux devront intégrer le respect de ces cinq principes et droits fondamentaux.