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Les employés victimes de discrimination, laquelle se manifeste sous différentes formes, ont un risque presque 3 fois plus élevé de développer une dépression. C’est ce que montre une nouvelle étude du Centre national de recherche sur l’environnement de travail (NFA).
Les discriminations au travail constituent un problème de longue date. Mais les recherches sur leurs effets sur la santé mentale sont rares. Le NFA s’est donc intéressé à la question. Un questionnaire envoyé à 2157 travailleurs, tous exempts de troubles dépressifs au départ, leur demandait s‘ils avaient été victimes de discrimination en raison de leur sexe, âge, origine ethnique, religion, état de santé ou sexualité au cours de l’année écoulée. Environ 5% ont répondu par l’affirmative.
L’étude montre que les femmes sont davantage victimes de discrimination au travail, soit 6% contre 3,7 % chez les hommes. En outre, les secteurs du commerce avec contact direct avec la clientèle, de l’hôtellerie/restauration et de l’éducation sont les plus concernés. L’industrie de la culture et des loisirs ainsi que des services et soins aux personnes âgées étaient également au-dessus de la moyenne nationale.