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Cet automne, l’Inspection du travail mènera une campagne de contrôle auprès d’une centaine d’entreprises de traitement et de revêtement des métaux. L’accent sera mis sur celles qui font usage de composés de chrome hexavalent, composés cancérigènes qui seront interdits à l’avenir suite à la règlementation REACH.
Pour leurs activités de traitement et de revêtement des métaux, les entreprises utilisent souvent des substances dangereuses, qui peuvent causer accidents de travail et maladies professionnelles. Les décapants contiennent souvent des acides puissants (sulfurique ou nitrique…), ou des solutions alcalines telles que la soude caustique. De même, l’industrie galvanique (galvanoplastie) utilise des produits toxiques et cancérigènes (tels que des composés de chrome hexavalent). Les opérations de nettoyage et peinture au pistolet de revêtements de métaux peuvent s’effectuer avec des produits contenant des solvants organiques volatils (comme le toluène et le xylène). Dans certaines circonstances, les poussières des métaux et les peintures en poudre doivent aussi être considérées comme des agents chimiques dangereux.
Par cette campagne d’inspection, il s’agit de vérifier que les entreprises sont au courant de leurs obligations et ont pris les mesures nécessaires, comme le passage à des produits et méthodes moins dangereux.
Lors des contrôles, les actions des inspecteurs peuvent aller du conseil oral ou écrit à un avertissement et même à la cessation de l’activité si des manquements graves sont constatés.