Actu Pays|12/02/15

BELGIQUE : face à l’augmentation du burn-out, les entreprises se mobilisent

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stress2Une étude de Securex, fournisseur de services RH, révèle que près de la moitié des grandes entreprises et un quart des PME mènent une politique de prévention du burn-out. Il faut dire que le soutien des travailleurs victimes de stress et de burn-out entre dans le cadre de la nouvelle législation sur la prévention des risques psychosociaux au travail, entrée en vigueur le 1er septembre 2014. Et plus de 95% des employeurs participant à l’enquête reconnaissent avoir une responsabilité dans la problématique du burn-out.

En Belgique, près de 64 % des travailleurs ressentent du stress au travail, soit une augmentation de 18,5 % par rapport à 2010. Dans le pire des cas, ce stress débouche sur le surmenage, voire le burn-out. Les travailleurs victimes de burn-out, et donc de stress structurel, sont épuisés et adoptent généralement une attitude négative envers leurs collègues et clients, par exemple. 

Selon Securex, près de 1 travailleur sur 10 dit souffrir de burn-out (9,2%). Les personnes peu qualifiées sont plus touchées, 31% contre 24% pour les personnes très qualifiées. Cela peut s’expliquer par le niveau d’autonomie dans leur fonction. Les travailleurs interrogés ressentent une hausse significative ces trois dernières années (+8 %) de la pression au travail. En outre, l’enquête révèle des déplacements domicile-lieu de travail plus contraignants (+8 %) et une charge de travail physique plus importante (+7 %). Cette dernière constatation peut sans doute s’expliquer par l’augmentation de l’âge moyen des travailleurs.

Par ailleurs, ces 5 dernières années, ce sont surtout les entreprises de plus de 500 travailleurs (83 %) qui ont connu une hausse du nombre de burn-out, contre 52 % des petites entreprises. Pour près de 8 employeurs sur 10 (77%), cela est lié à une augmentation de la pression du travail et pour près d’un sur deux, à la joignabilité quasi permanente instaurée par les moyens de communication modernes.

Sachant qu’en moyenne, un travailleur souffrant de burn-out est absent pendant 96 jours, soit près de 5 mois, il est important de prendre des mesures de prévention. Les entreprises plaident pour un travail sur mesure, adapté aux compétences et à l’intérêt du travailleur.

Lire le communiqué de presse

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