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Services de prévention, médecine du travail, incapacité de travail… Les partenaires sociaux ont fait connaître leurs priorités 2024-2029 dans le cadre du Conseil Supérieur pour la Prévention et la Protection au Travail, institué auprès du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale.
Parmi leurs axes de travail, on peut notamment noter ces trois points :
- Optimisation des services externes de prévention et de protection au travail pour qu’ils soient davantage centrés sur les besoins des entreprises, en particulier les PME. Une approche multidisciplinaire est recommandée pour une politique de bien-être intégrée. Plusieurs initiatives sont proposées pour améliorer leur fonctionnement, y compris un suivi accru de la qualité des prestations et une meilleure communication entre les services externes, l’administration et les entreprises.
- Amélioration de la médecine du travail pour la rendre plus efficace et attractive, en réponse à la diminution du nombre de médecins du travail et à l’augmentation des problématiques de santé, telles que les troubles musculosquelettiques et psychosociaux. Les partenaires sociaux préconisent une réforme pour moderniser la profession et renforcer les ressources humaines disponibles.
- Réduction de l’incapacité de travail : maintien des travailleurs en activité dans des postes adaptés à leur état de santé et facilitation de leur réintégration en cas d’incapacité ; le rôle des médecins du travail est central.
Ces priorités mettent en avant une approche proactive, la nécessité de réformes structurelles et une meilleure collaboration entre les parties prenantes pour améliorer le bien-être au travail.