Actu Covid-19, Actu Pays|16/03/21

BELGIQUE : se sentir bien au travail

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“Et si, ensemble, on faisait bouger les choses ?” Tel est le thème d’une campagne de sensibilisation que lance le SPF Emploi, Travail et Concertation sociale. Cela fait plus de 25 ans qu’il propose des outils pour prévenir les risques psychosociaux. Mais la crise est passée par là et il fallait agir.

Depuis un an et l’arrivée de la pandémie, de nombreux travailleurs sont en télétravail et d’autres continuent à aller au travail pour assurer la continuité des activités. Mais ils ont vu leurs conditions de travail changer. “Isolement, burn-out, stress, conflits, violence, … sont encore plus présents dans le quotidien des travailleurs”. Ces risques psychosociaux (RPS) liés au travail portent aussi bien atteinte à la santé mentale que physique des travailleurs. Ils ont également un impact sur le bon fonctionnement et les performances des entreprises ainsi que sur la sécurité.

Cette campagne se décline avec humour essentiellement sur les réseaux sociaux. Elle a pour but d’attirer l’attention des responsables hiérarchiques, des représentants des travailleurs et des spécialistes du bien-être sur le fait que des outils gratuits existent pour les aider à faire face à ces situations.

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Travail à domicile et SST avec un nouvel outil OiRA

Le télétravail s'est fortement développé depuis la pandémie de COVID-19, transformant la manière dont les entreprises fonctionnent et les employés travaillent. Pour autant, la question de la sécurité et la santé au travail (SST) reste fondamentale. Un nouvel outil interactif d'évaluation des risques en ligne (OiRA) offre une solution pratique aux employeurs et aux télétravailleurs en les aidant à créer des espaces de travail à domicile plus sûrs et plus sains.

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Les travailleurs de l'industrie alimentaire - environ 22 000 personnes en 2021 - courent un risque plus élevé d'accidents du travail (AT) graves que les autres groupes professionnels. Le risque moyen pour les années 2017-2021 était de 9,7 accidents du travail graves pour 1 000 salariés. Il était de 15,5 pour les bouchers, 8,9 pour les opérateurs de machines, qui ont connu les accidents du travail les plus graves, et de 5,3 pour les boulangers-pâtissiers.

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