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C’était la 2e semaine d’action de l’Autorité européenne du travail (AET) depuis le début de l’année concernant les conditions de travail dans le secteur de la construction. Elle a impliqué les autorités nationales (inspections du travail, sécurité sociale, douanes, immigration…) de 12 pays de l’UE (1) du 16 au 22 octobre 2023. Au total, 196 entreprises ont été contrôlées, 16 chantiers inspectés, 400 travailleurs interrogés et 113 infractions possibles repérées.
Les inspections ont porté sur divers aspects comme les chaînes de sous-traitance, les sociétés “boîtes aux lettres”, le travail non déclaré, le détachement non authentique de travailleurs, le travail non déclaré et les normes de sécurité au travail.
Concernant ce dernier aspect, ces quatre situations de travail en hauteur ont par exemple résulté en mesures immédiates des autorités :
- risque de chute de matériaux et objets,
- non-port des équipements de protection individuelle fournis par l’employeur,
- échafaudage mal sécurisé,
- exposition des ouvriers aux poussières de coupe de pierre sans protection adéquate.
L’AET a identifié le secteur de la construction comme une priorité, reconnaissant notamment “sa vulnérabilité aux irrégularités associées à la mobilité de la main-d’œuvre”. Son action s’étendra jusqu’en 2024 et au delà.
(1) Belgique, Bulgarie, Estonie, Finlande, France, Allemagne, Hongrie, Lettonie, Lituanie, Pologne, Slovaquie, et Roumanie.