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En 2023, le nombre d’accidents du travail (AT) déclarés (49 088) a augmenté, les accidents entraînant plus de 6 mois d’arrêt ont plus que doublé par rapport à 2019. En revanche, les cas de maladies professionnelles (16 328) ont baissé de 5% par rapport à la période avant Covid.
Concernant les accidents du travail, Lotte Manniche Groth-Andersen, directrice adjointe de l’Autorité danoise de l’environnement de travail reconnaît que les “chiffres ne permettent pas de déterminer si l’augmentation des AT déclarés est due au fait qu’il y en a eu davantage, si davantage d’entreprises les déclarent ou à une combinaison des deux. Mais quoi qu’il en soit, le nombre d’accidents du travail est trop élevé et doit être réduit”.
En 2023, ces cinq secteurs industriels ont enregistré une incidence des accidents pour 10 000 salariés la plus élevée :
- Eau, eaux usées et déchets : 501 accidents
- Travaux de construction : 374 accidents
- Crèches et soins à domicile : 343 accidents
- Construction et démolition de bâtiments : 337 accidents
- Police, secours et prisons : 332 accidents.
Les causes sont principalement des chutes (29% des AT), avec pour blessure principale les entorses et foulures (40% de tous les dommages). En 2023, 32 accidents mortels du travail ont été enregistrés (contre 38 en moyenne pour la période 2019-2022).
Concernant les maladies professionnelles, les plus signalées sont les maladies mentales (4 728 cas) et les maladies musculo-squelettiques (4 721 cas). Les premières représentent une augmentation de 5% par rapport à 2019 alors que les deuxièmes étaient en diminution. Chacune de ces deux pathologies représentent 29 % de toutes les maladies professionnelles déclarées. Outre ces deux pathologies, sont particulièrement déclarées les maladies de l’ouïe, de la peau et les maladies respiratoires.
