Actu Pays|24/09/19

ESPAGNE : le nombre d’arrêts pour maladies professionnelles atteint des niveaux records

Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe > ESPAGNE : le nombre d’arrêts pour maladies professionnelles atteint des niveaux records

De 2012 à 2018, les arrêts pour maladies professionnelles ont augmenté de 35 %, passant de 7 466 à 11 382, chiffre le plus élevé depuis 2009. Et l’on s’attend à une situation pire encore cette année.

Pour le directeur général de l’Association des Mutuelles Accidents du Travail (AMAT), cette augmentation correspond à la reprise du marché du travail mais aussi à l’entrée en vigueur, le 1er janvier 2019, du décret royal 28/2018, qui étend la couverture sociale obligatoire des maladies professionnelles à tous les travailleurs.

D’après les chiffres publiés par le ministère de l’Emploi, ce sont les personnels d’entretien qui sont les plus touchés par les arrêts pour maladie professionnelle. Lorsqu’on analyse les causes, 84% des maladies professionnelles donnant lieu à arrêt sont dues à des agents physiques. Viennent ensuite les maladies professionnelles provoquées par l’inhalation de substances dangereuses (6%), celles de la peau provoquées par des substances dangereuses (4%) et par des agents chimiques (4%).

En savoir plus

Découvrez d’autres actualités

Actu Communautaire

19/02/25

Amiante dans les bâtiments : il faut accélérer l’adoption de la directive

À l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le cancer, la Confédération européenne des syndicats (CES) appelle la Commission européenne à respecter ses engagements et à accélérer l’adoption de la directive pour renforcer la détection, l’enregistrement et la surveillance de l’amiante dans les bâtiments. Le texte était initialement prévu pour le deuxième trimestre 2023.

Actu Pays

13/02/25

FINLANDE : l’IA pour réduire la charge de travail des soignants

Grâce à une nouvelle solution qui utilise la reconnaissance vocale et l’intelligence artificielle (IA), le temps consacré à l’enregistrement des tâches de soins a été réduit de 45' quotidiennes à 20', ce qui correspond à 6% du temps de travail. “Nous devons avoir le courage d’adopter de nouvelles technologies afin que notre personnel qualifié puisse se concentrer sur ce que les machines ne peuvent pas remplacer : rencontrer des gens”.