Actu Pays|19/09/17

IRLANDE : les décès au travail diminuent sauf pour l’agriculture

Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe > IRLANDE : les décès au travail diminuent sauf pour l’agriculture

Selon le dernier rapport annuel statistiques de l’Autorité de la santé et de la sécurité (HSA), le plus grand nombre de décès – 24 – liés au travail a été enregistré dans le secteur de l’agriculture, des forêts et de la pêche, suivi par celui de la construction (9 décès). En 2016, le taux de mortalité au travail a été de 2,1 pour 100 000 travailleurs, contre 2,4 en 2015. Il est resté relativement stable depuis 2009, après une tendance à la baisse entre 1999 et 2009.

Concernant les blessures non mortelles, le taux en 2016 était de 3,9 pour 100 000 travailleurs, contre 3,8 l’année précédente, soit 7 957 sinistres dont 33% liés à des tâches de manutention manuelle. Elles se sont produites en premier lieu dans le secteur de la santé et du travail social.

Selon le rapport annuel, la HSA a réalisé 10 477 inspections et enquêtes l’année dernière, dont 6 497 dans les secteurs de la construction, de l’agriculture et de la pêche. Elle a engagé 17 poursuites qui ont entraîné des amendes de 614 000 €, 369 améliorations des situations et 413 avis d’interdiction.

En savoir plus (en anglais)

Découvrez d’autres actualités

Actu Communautaire

27/09/24

Le mésothéliome : une maladie professionnelle toujours d’actualité

Même si les cas diminuent depuis 2013, Eurostat révèle qu'en 2021 l'UE a encore enregistré 2 380 décès dus au mésothéliome, un cancer principalement lié à une exposition à l’amiante d’origine professionnelle. Cette exposition a pu survenir plusieurs dizaines d’années avant le développement de la maladie.

Actu Normalisation

26/09/24

Pas d’accords d’atelier pour traiter de SST

Le CEN a pris une décision similaire à celle du CENELEC pour l'électrotechnique. Désormais, ses “accords d'atelier” (CEN Workshop Agreements, CWA), souvent produits dans de courts délais pour répondre aux besoins de secteurs en évolution rapide, ne pourront plus traiter de la santé et sécurité au travail (SST). Une position que soutiennent notamment l’INRS et EUROGIP en France.