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“Le travail à domicile n’est pas moins important que le travail en entreprise ou au bureau”, a expliqué Franco Bettoni, le Président de l’Institut national d’assurance contre les accidents (INAIL, en italien). Pour souligner l’importance de la prévention des accidents domestiques liés aux chutes et à de nombreux risques (feu, électricité, gaz, produits chimiques) ainsi que la valeur sociale de l’assurance obligatoire, il a rappelé que depuis une loi de 1999, modifiée en 2018, l’Institut assure ceux qui s’occupent du logement de manière habituelle, exclusive et gratuite et qui sont âgés de 18 à 67 ans.
Cela concerne les femmes et hommes au foyer, les retraités, ressortissants étrangers sans autre emploi, étudiants et jeunes en attente de leur premier emploi, les chômeurs ou bénéficiaires des prestations versées par les caisses d’insertion professionnelle, les travailleurs indemnisés après une perte d’emploi involontaire et les saisonniers.
Depuis 2018 (loi 145), une rente est versée aux victimes d’accident à partir de 16% d’incapacité permanente au lieu des 27% inscrits dans la loi d’origine. En outre, une prestation unique de 300€ a été introduite lorsque l’invalidité permanente établie est comprise entre 6% et 15%. Par ailleurs, l’allocation mensuelle d’assistance personnelle continue (Apc) est versée aux titulaires de rentes pour accidents domestiques dans des conditions particulièrement graves, tandis que l’allocation ponctuelle réservée aux survivants en cas d’accident mortel a été portée à 10 000€. Déductible fiscalement, le coût du contrat est supporté par l’Etat pour les personnes dont le revenu personnel brut total ne dépasse pas 4 648,11€ par an et qui font partie d’une cellule familiale dont le revenu brut total n’excède pas 9296,22€.
Source (en italien)
En savoir plus sur l’assurance des travailleurs domestiques (pdf, en italien)
