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La Cour de justice européenne a confirmé le 20 septembre, la classification du bisphénol A, nommé aussi BPA, comme perturbateur endocrinien. Cette classification avait été décidée en juillet 2017 par l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA), à la suite d’une demande de la France.
L’ECHA avait alors identifié le BPA comme une « substance possédant des propriétés perturbant le système endocrinien et pouvant avoir des effets graves sur la santé humaine ».
Dans une précédente procédure distincte, la justice européenne avait déjà confirmé la classification du bisphénol A comme « substance extrêmement préoccupante » pour sa toxicité sur le système reproductif. Plastics Europe, association représentant les producteurs européens de matières plastiques, avait fait appel.
Les deux dossiers étaient soutenus par la France, elle-même soutenue par tous les États membres, à l’exception du Royaume-Uni et de la Finlande. L’utilisation du BPA dans les biberons est interdite dans l’UE depuis le 1er juin 2011. En Belgique, en Suède et au Danemark, son utilisation est également interdite dans les autres matériaux qui entrent en contact avec des denrées alimentaires et qui sont destinés aux nourrissons et aux enfants de moins de 3 ans. En France, l’utilisation du BPA est interdite dans tous les emballages, conteneurs et ustensiles pour denrées alimentaires.