Actu Communautaire|17/02/15

L’EU-OSHA publie les premiers résultats de la 2e enquête ESENER

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L’EU-OSHA publie une première analyse des résultats de la 2e édition d’ESENER, l’enquête européenne des entreprises sur les risques nouveaux et émergents. Elle a été réalisée à l’automne 2014 auprès des “personnes connaissant mieux le sujet” dans près de 50 000 entreprises de 5 salariés ou plus dans 36 pays européens et porte notamment sur la manière dont est gérée la sécurité et la santé au travail ainsi que sur les risques psychosociaux (RPS).

Concernant les RPS dans les pays de l’EU, selon 58% des établissements, le principal facteur identifié est la gestion de clients, d’élèves ou de patients difficiles, suivi de la pression du temps. Or un établissement sur cinq dit manquer d’information ou d’outil adéquate pour lutter contre ces risques. C’est particulièrement vrai à Malte ou en Slovaquie. En moyenne, 16% des établissements disent faire appel à un psychologue pour gérer les RPS, mais en Finlande et en Suède, ils sont près de 60%. Enfin, dans les trois ans qui ont précédé l’enquête, 63% des établissements indiquent que les employés ont contribué à la conception et à la mise en œuvre d’actions de prévention des RPS.

L’enquête révèle qu’en moyenne 76% des établissements de l’EU-28 procèdent régulièrement à une évaluation des risques ; ce taux atteint 94% en Italie et en Slovénie, mais tombe à 37% au Luxembourg. Ceux qui n’évaluent pas régulièrement les risques invoquent principalement que ces derniers sont déjà connus (83%) et qu’il n’y a pas de problème majeur (80%). Curieusement, les plus petites entreprises déclarent moins souvent que les plus grandes que la procédure d’évaluation est trop lourde.

Les principales motivations pour gérer la SST est le respect de l’obligation légale (85% des établissements de l’EU-28), puis le souhait de répondre aux attentes des salariés ou de leurs représentants, et enfin la crainte d’avoir une amende de l’inspection du travail.

Outre les RPS, les facteurs de risques présents dans les établissements sont les positions fatigantes ou douloureuses (56%) et les mouvements répétitifs de la main ou du bras (52%). Viennent ensuite les risques d’accidents liés aux machines ou outils à main, le levage ou déplacement de personnes ou charges lourdes, le risque d’accidents liés aux véhicules dans le cadre du travail.

L’enquête s’intéresse également à l’âge de la population active, au télétravail ou aux problèmes de langues sur le lieu de travail. D’autres résultats et analyses doivent être publiés courant 2015.

Téléchargez les premiers résultats de l’enquête ESENER-2 (en anglais) 

Téléchargez le résumé en français des résultats de l’enquête 2010

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