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La campagne, organisée par trois ministères (Santé, Emploi et Sécurité sociale) s’inscrit dans le cadre de la campagne européenne 2014-2015 de l’EU-OSHA sur les risques psychosociaux liés au travail. En effet, le stress, l’anxiété, le harcèlement, sont des facteurs susceptibles d’induire ou d’aggraver des situations de consommation d’alcool et de stupéfiants ou la prise de médicaments au travail.
Au Luxembourg, on estime qu’1 travailleur sur 10 boit quotidiennement durant ses heures de travail et que 8,4% des salariés consomment des substances illicites. Le Conseil national luxembourgeois d’alcoologie (CNLA) affirme que 25% de tous les accidents de travail sont probablement dus à l’alcool. Or l’employeur est responsable de la santé et de la sécurité de ses salariés au travail, tout comme les salariés eux-mêmes sont responsables de leur santé et sécurité et de celles de leurs collègues.
Un guide a été réalisé afin d’aider les chefs d’entreprises, les cadres supérieurs, les gestionnaires de ressources humaines, les membres des comités d’entreprise et délégués du personnel dans leur démarche de prévention. Etablir une politique interne claire au sujet de l’usage de drogues et d’alcool sur le lieu de travail constitue une première étape, à condition que cette politique soit menée conjointement par la direction et les salariés. Ensuite, il convient de mettre en place des procédures pour dépister de manière précoce des problèmes de toxicomanie et, dans le cas où un salarié doit être relevé de son poste de travail, de savoir encadrer son retour. Les services de santé au travail constituent des interlocuteurs privilégiés dans cette démarche.
En plus du guide, des brochures de sensibilisation ont été publiées.