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Actu Eurogip|12/01/21

PDP et maintien dans l’emploi : exemple dans 4 pays européens

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EUROGIP publie une nouvelle note sur la prévention de la désinsertion professionnelle (PDP) et le maintien dans l’emploi de travailleurs pour des raisons de santé. Y sont présentés les exemples de 4 pays ayant une expérience certaine en la matière : l’Allemagne, l’Autriche, le Danemark et la Suède.

Cette thématique avait déjà fait l’objet d’une note publiée en 2010 et de l’édition 2013 des Débats d’EUROGIP. Depuis, des réformes ont eu lieu. En effet, dans le contexte socio-démographique actuel (vieillissement de la population, allongement de la durée de vie au travail, montée en puissance de certaines pathologies…), le retour à l’emploi et/ou le maintien dans l’emploi des personnes susceptibles de perdre leur travail pour des raisons de santé revêt un enjeu majeur.

Les 4 pays qui font l’objet de cette nouvelle note ont en commun d’avoir adopté un changement de paradigme en valorisant avant tout la capacité – en dépit de leurs atteintes – des individus plutôt que leur incapacité de travail et l’indemnisation passive de celle-ci. En outre, ils partagent, dans leur maturité sur ces questions, le fait :

  • d’agir le plus en amont possible : plus l’interruption professionnelle est longue, plus les chances de recommencer à travailler s’amenuisent. Au-delà de 6 mois, les probabilités d’un retour à son emploi d’origine baissent fortement et il est encore plus difficile d’en retrouver un nouveau. Il est dès lors reconnu impératif de maintenir le contact entre l’employeur et le salarié durant l’arrêt de travail et d’organiser, sans délais, son futur retour dans l’entreprise. La mise en place d’un plan de maintien dans l’emploi s’effectue parfois avant même l’arrêt de travail ;
  • d’accompagner les individus et les entreprises : en offrant aux premiers des droits et des prestations transitoires spécifiques leur permettant de concilier leur état de santé avec le maintien d’un travail rémunéré et, aux seconds, des soutiens méthodologiques, humains et financiers pour anticiper, formaliser et organiser concrètement le retour du salarié victime d’une maladie ou d’un accident ;
  • de décloisonner les services publics de façon volontariste, en impliquant en particulier ceux chargés de l’emploi et les services sociaux. Les exemples cités illustrent le rôle crucial de la coordination des systèmes sociaux entre eux, en étroite collaboration avec l’entreprise et le corps médical.

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