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Comme chaque année, la Journée mondiale de la sécurité et de la santé au travail (SST) est célébrée le 28 avril. En 2022, l’accent est mis sur la participation et le dialogue social dans la création d’une culture positive de la SST.
L’Organisation internationale du travail (OIT) organise à cette occasion un webinaire et publie un rapport : “Renforcer le dialogue social au profit d’une culture de la sécurité et de la santé: Les leçons tirées de la crise du COVID-19”. Elle rappelle quelques données sur la sinistralité au travail dans le monde :
- environ 2,9 millions de travailleurs meurent chaque année d’accidents du travail (81% des décès) et de maladies professionnelles (AT/MP) ;
- au moins 402 millions de personnes souffrent d’AT non mortels ;
- le principal facteur de décès était l’exposition à de longues heures de travail (745 000 décès), devant l’exposition aux particules, gaz et fumées (450 000 décès) ;
- les AT/MP engendreraient un recul annuel de 5,4% du PIB mondial ;
- plus de 300 millions de travailleurs consultés dans 142 pays estiment ne pas pouvoir signaler les problèmes de sécurité à leurs employeurs sans risquer d’être pénalisés ; inversement, un engagement plus élevé permettrait 64% en moins d’incidents touchant à la sécurité et 58% d’hospitalisations en moins (Harter et al., 2020).
Dans ce contexte, “il est essentiel de créer une culture de prévention en matière de sécurité et de santé, telle que la définit la convention n° 187 de 2006 : “une culture où le droit à un milieu de travail sûr et salubre est respecté à tous les niveaux, où le gouvernement, les employeurs et les travailleurs s’emploient activement à assurer un milieu de travail sûr et salubre au moyen d’un système de droits, de responsabilités et d’obligations définis et où le principe de prévention se voit accorder la plus haute priorité”.