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Le Centre néerlandais des maladies professionnelles (NCvB) a publié une nouvelle recommandation sur la reconnaissance du syndrome de conflit sous-acromial (CSA) comme maladie professionnelle.
Quand peut-on qualifier le CSA de maladie professionnelle ? L’élévation longue ou répétée du bras, les mouvements de la main nécessitant de la force, les vibrations du système main-bras et la conjugaison de plusieurs charges physiques sur l’épaule (par exemple mouvements nécessitant de la force et élévation du bras) augmentent de 1,5 à 2 fois le risque de pathologies scapulaires. L’élévation du bras, en particulier, accroît fortement le risque de CSA : on peut fixer à une heure le seuil d’exposition quotidienne au facteur « travail avec la main au niveau ou au-dessus du niveau de l’épaule ».
Nouveau point signalé par la recommandation, les facteurs professionnels psycho-sociaux ne jouent aucun rôle, ou un rôle trop faible et indépendant, dans l’apparition du CSA. C’est pourquoi seuls les facteurs professionnels physiques sont cités dans la recommandation.
Les mesures de prévention suivantes ont fait la preuve de leur efficacité dans le domaine des pathologies scapulaires : adaptation des horaires et du rythme de travail ; (exercices de) décontraction et pauses plus fréquentes ; réglage de la hauteur du poste de travail ; programmes de musculation et d’entraînement des groupes musculaires autour de l’épaule.
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