Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe >
Dans le cadre de l’étude d’impact(1) de la révision de la Directive Machines (2006/42/CE) qui s’intéressait aussi à la normalisation, 82% des répondants estiment que la participation de l’industrie à l’élaboration des normes harmonisées est bonne ou très bonne.
Certains ont souligné la domination d’un petit nombre de grandes entreprises multinationales lesquelles ont le temps, les ressources et l’expertise nécessaires pour s’y consacrer. D’autres ont souligné la sous-représentation, voire l’absence, des utilisateurs, régulateurs ou des autorités nationales.
Concernant la durée nécessaire au processus d’élaboration des normes harmonisées, 60% la considèrent comme mauvaise, voire même très mauvaise. Par ailleurs, près de 75% des répondants estiment que les normes européennes harmonisées manquent en ce qui concerne les produits et thèmes souvent très spécifiques : machines et véhicules automatisés, fabrication additive/impression 3D, robots/systèmes collaboratifs, machines et systèmes d’assemblage, équipement interchangeable, machines partiellement achevées, éoliennes, machines alimentaires, machines à travailler les métaux/cintreuses, procédures d’évaluation des risques. Enfin, 90% ont exprimé des opinions positives quant à la clarté des normes. Plusieurs répondants ont cependant fait remarquer qu’il était parfois difficile de trouver la bonne norme à appliquer en s’appuyant uniquement sur les sommaires disponibles gratuitement sur le web.
(1) EUROGIP a déjà publié un article sur les aspects « certification » de cette étude