Actu Communautaire, Actu Covid-19|23/03/20

Covid-19 et EPI : des procédures d’évaluation allégées

Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe > Covid-19 et EPI : des procédures d’évaluation allégées

La Commission européenne recommande aux États membres d’alléger les procédures d’évaluation de la conformité des équipements de protection individuelle (EPI) disponibles et non marqués CE dans le contexte d’épidémie de Covid-19.

Schématiquement, pour circuler en Europe, les produits doivent respecter les exigences essentielles de santé et sécurité (EESS) ainsi que les procédures d’évaluation de la conformité des directives qui leur sont applicables. Dans le domaine des EPI (règlement 2016/425), la procédure d’évaluation du produit impose, à de rares exceptions près (EPI de catégorie I), l’implication d’un organisme tierce partie dit “organisme notifié”. Celui-ci, après évaluation positive du produit et de la documentation technique associée délivre une attestation UE de conformité. Il autorise le fabricant à apposer le marquage CE sur son produit et à rédiger la déclaration de conformité. Le produit est alors autorisé à circuler librement en Europe, chaque État membre étant en charge de la surveillance du marché. 

Le moyen le plus courant pour évaluer un produit est d’appliquer une norme européenne dite harmonisée. Pour autant, d’autres référentiels techniques peuvent être utilisés dès lors qu’il est démontré que le produit respecte les EESS (en pratique le fabricant démontre que les EESS applicables à son produit sont couvertes par les divers référentiels techniques utilisés). 

Vu la pénurie actuelle de masques, la Commission européenne a recommandé aux États membres d’alléger les procédures d’évaluation de la conformité des masques déjà fabriqués qui ne portent pas de marquage CE car destinés à d’autres marchés. En soit, l’absence de marquage

CE interdirait toute mise sur le marché en Europe. Pour les EPI qui seraient fabriqués avec d’autres solutions techniques que les normes harmonisées (recommandations de l’OMS par exemple), il est demandé :

  • de s’assurer que ces références garantissent un niveau adéquat de protection correspondant aux EESS applicables en Europe.
  • que les organismes notifiés qui délivrent des attestations pour des EPI fabriqués en suivant ces solutions techniques en informe leur autorité notifiante (chaque pays) et se coordonnent avec les autres organismes notifiés sur les solutions techniques spécifiques retenues.

Recommandation (UE) 2020/403 de la Commission du 13 mars 2020

Découvrez d’autres actualités

Actu Pays

27/06/24

DANEMARK : un traitement plus rapide des dossiers d’indemnisation des accidents du travail

De nouvelles règles, qui entrent en vigueur le 1er juillet, doivent permettre de fournir des réponses plus rapides aux victimes d'accidents du travail quant à leur indemnisation éventuelle. Désormais, l'employeur, le médecin ou la municipalité sont passibles d'amende en cas de non envoi d'informations dans le délai fixé par la loi, à savoir au plus tard 14 jours après le premier jour d'absence, si l'accident a entraîné une incapacité de travail/une absence du travail habituel du salarié au-delà du jour de l'accident.

Actu Pays

26/06/24

ALLEMAGNE : en 2023, le nombre d’accidents mortels du travail et de trajet a été plus faible que jamais

Le nombre d'accidents du travail à déclarer en 2023 était inférieur à celui de 2019, soit 783 426 contre 871 547. Un nombre record, si l'on exclut les années 2020 à 2022, fortement influencées par la pandémie de Covid-19. De même, le nombre d'accidents mortels du travail et de trajet a été plus faible que jamais et le nombre de déclarations et de reconnaissances de maladies professionnelles a fortement diminué.