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Les institutions d’assurance sociale contre les accidents pour les secteurs public et privé sont de plus en plus questionnées sur la dangerosité pour la santé du port du masque contre le coronavirus.
Aussi, la DGUV explique-t-elle dans un communiqué qu’elle ne dispose actuellement d’aucune preuve sur le fait que le port d’un masque en tissu gêne la respiration à un degré dangereux pour la santé ou pourrait déclencher une “intoxication au CO2”. Au contraire, les organismes d’assurance accident voient dans ce masque une mesure visant à réduire le risque d’infection au SARS-CoV-2 par les gouttelettes si la distance minimale n’est pas respectée.
Dans une recommandation publiée en mai, elle préconise le port du masque pendant deux heures lors d’un travail physique moyennement intense avec 30 minutes de récupération pendant lesquelles il est possible d’enlever le masque et de ne pas interrompre le travail. Pour les travaux légers, un masque peut être porté pendant 3 heures. Dans la pratique, il est également souvent possible de retirer le masque pendant une courte période, en fonction de la situation et lorsqu’une distance minimale de 1,5 m par rapport aux autres personnes peut être respectée.
Beaucoup d’interrogations émanent également des directeurs d’école et des parents d’élèves. La DGUV indique dans un second communiqué que si des enfants sont blessés alors qu’ils fréquentent l’école, ils sont couverts par le système allemand d’assurance sociale contre les accidents. Cette protection s’étend également aux cas où les assurés subissent des atteintes à leur santé suite à une mesure mise en place pour leur protection. Par exemple, si un assuré tombe et se blesse parce que ses lunettes ont été embuées par le port d’un masque, l’institution d’assurance sociale responsable peut reconnaître officiellement la chute comme un accident du travail.