Actu Eurogip|01/01/21

2021

Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe > 2021

2021 s’annonce comme une année particulière. On souhaite bien évidemment qu’elle soit meilleure que 2020 et nous conduise vers un retour à la vie “normale”. Elle marque également le 30e anniversaire d’EUROGIP, créé sous la forme d’un groupement d’intérêt public fin 1991 par la CNAM (assurance risques professionnels) et l’INRS. L’objectif était de mieux comprendre et participer au processus européen qui se mettait en place en matière de santé et sécurité au travail (SST).

En effet, deux ans plus tôt, la directive-cadre européenne (directive 89/391/CEE) a marqué un tournant décisif :

  • elle garantit des conditions minimales de SST à travers l’Europe tout en autorisant les États membres à maintenir ou à mettre en place des mesures plus strictes ;
  • elle est à la base d’une série de “directives particulières” relatives à l’utilisation ou la mise sur le marché des machines, équipements de protection individuelle, écrans de visualisation…

Parallèlement, l’Europe adoptait sa “Nouvelle Approche” (1985) instaurant une forte complémentarité entre les directives et les normes européennes. Les premières fixent des exigences essentielles de SST pour la mise sur le marché et l’utilisation des produits. Les secondes proposent des moyens pour atteindre ces objectifs. Elles sont le résultat d’un consensus entre toutes les parties intéressées. L’assurance risques professionnels française se devait donc de participer à leur élaboration pour défendre les impératifs de prévention des risques professionnels, sa mission première.

C’est dans ce contexte qu’EUROGIP a été créé. Depuis, il s’est enrichi de nouvelles missions et activités, avec toujours la même raison d’être : approfondir et partager les connaissances sur la SST, la prévention et l’assurance des risques professionnels, mais aussi explorer les meilleurs leviers d’action, en France et à l’international.

 

Découvrez d’autres actualités

Actu Pays

27/06/24

DANEMARK : un traitement plus rapide des dossiers d’indemnisation des accidents du travail

De nouvelles règles, qui entrent en vigueur le 1er juillet, doivent permettre de fournir des réponses plus rapides aux victimes d'accidents du travail quant à leur indemnisation éventuelle. Désormais, l'employeur, le médecin ou la municipalité sont passibles d'amende en cas de non envoi d'informations dans le délai fixé par la loi, à savoir au plus tard 14 jours après le premier jour d'absence, si l'accident a entraîné une incapacité de travail/une absence du travail habituel du salarié au-delà du jour de l'accident.

Actu Pays

26/06/24

ALLEMAGNE : en 2023, le nombre d’accidents mortels du travail et de trajet a été plus faible que jamais

Le nombre d'accidents du travail à déclarer en 2023 était inférieur à celui de 2019, soit 783 426 contre 871 547. Un nombre record, si l'on exclut les années 2020 à 2022, fortement influencées par la pandémie de Covid-19. De même, le nombre d'accidents mortels du travail et de trajet a été plus faible que jamais et le nombre de déclarations et de reconnaissances de maladies professionnelles a fortement diminué.