Actu Normalisation|28/09/21

75kg pour un individu, est-ce bien la réalité ?

Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe > 75kg pour un individu, est-ce bien la réalité ?

Dans nombre de normes, le poids supposé de l’individu est de 75kg. Une analyse de la KAN révèle qu’il est nécessaire d’ajuster cette donnée, tant dans les normes que dans la législation communautaire.

En effet, selon les données anthropométriques actuelles, 75 kg ne correspond plus aux avancées scientifiques récentes. En outre, des recherches dans les normes et les réglementations européennes ont confirmé qu’un poids de 75 kg était certes fréquemment cité, mais qu’il pouvait se situer dans une fourchette allant de 50 à 360 kg pour un individu.

Le problème se pose particulièrement pour les nombreux produits conçus pour porter ou (re)tenir des personnes. Si les exigences de normes ou les essais prévus se réfèrent à 75 kg, l’utilisation par des personnes d’un poids supérieur peut s’avérer dangereuse.

Suffit-il donc, pour résoudre le problème, de spécifier une valeur différente dans les normes ? “Ce n’est pas aussi simple que cela”, selon la KAN. Il y a en effet des cas où ce n’est pas la valeur supposée la plus élevée qui est pertinente. Il s’agit notamment de cas où il doit y avoir un seuil de déclenchement également pour les poids faibles, comme par exemple pour la suspension d’un siège ou pour un capteur de pression qui arête une machine lorsqu’on marche dessus. La question se pose en outre de savoir quel est le “bon” poids.

Les résultats des recherches vont d’abord être discutés au sein de la KAN. L’objectif est de formuler des recommandations pour la normalisation et d’influer sur la législation de l’UE (p.ex. dans le secteur automobile), celle-ci étant en effet souvent prise comme base pour les normes.

Source

Découvrez d’autres actualités

Actu Pays

27/06/24

DANEMARK : un traitement plus rapide des dossiers d’indemnisation des accidents du travail

De nouvelles règles, qui entrent en vigueur le 1er juillet, doivent permettre de fournir des réponses plus rapides aux victimes d'accidents du travail quant à leur indemnisation éventuelle. Désormais, l'employeur, le médecin ou la municipalité sont passibles d'amende en cas de non envoi d'informations dans le délai fixé par la loi, à savoir au plus tard 14 jours après le premier jour d'absence, si l'accident a entraîné une incapacité de travail/une absence du travail habituel du salarié au-delà du jour de l'accident.

Actu Pays

26/06/24

ALLEMAGNE : en 2023, le nombre d’accidents mortels du travail et de trajet a été plus faible que jamais

Le nombre d'accidents du travail à déclarer en 2023 était inférieur à celui de 2019, soit 783 426 contre 871 547. Un nombre record, si l'on exclut les années 2020 à 2022, fortement influencées par la pandémie de Covid-19. De même, le nombre d'accidents mortels du travail et de trajet a été plus faible que jamais et le nombre de déclarations et de reconnaissances de maladies professionnelles a fortement diminué.