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Depuis les années 1990, le nombre d’accidents du travail (AT) a presque diminué de moitié. Un résultat dont se félicite Alexander Bernart, directeur général de l’AUVA, qui a présenté les résultats statistiques de sinistralité en 2019.
L’année dernière, l’AUVA a reconnu 105 449 AT, 54 589 accidents impliquant des stagiaires et 1 198 maladies professionnelles. Le nombre d’AT a diminué de 0,9% par rapport à 2018 (-941). En revanche, le nombre d’accidents impliquant des écoliers, élèves et enfants en maternelle a augmenté de +1,5% et celui des maladies professionnelles de +5,1%.
Le secteur de la construction a de nouveau enregistré le taux d’accidents le plus élevé, à savoir 64,3 AT pour 1 000 salariés, suivi de l’approvisionnement en eau et du traitement des déchets (52,4). Mais en chiffres absolus, l’industrie arrive en tête avec 18 624 AT (17 455 dans la construction et les industries annexes).
Les causes d’accidents les plus courantes étaient la “perte de contrôle” des machines, des moyens de transport et des outils (33 643 AT), les chutes (18 865) et les “mouvements du corps sans effort physique” tels que les collisions ou le fait de marcher sur des objets tranchants (17 669).
Parmi les maladies professionnelles reconnues, la perte auditive due au bruit arrive en tête avec 697 cas (contre 640 en 2018), suivie des maladies de la peau avec 109 cas (2018 : 124) et 103 maladies pulmonaires liées à l’amiante (larynx ou plèvre – 2018 : 108).