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Au lieu des coachs initialement prévus pour prévenir le burn out, un plan vise à mettre en place des projets pilotes dans une centaine d’entreprises à l’aide d’équipes de prévention ou d’expériences au niveau de l’organisation du travail.
En effet, les partenaires sociaux ont rejeté la mise en place des coaches obligatoires proposée par le gouvernement dans le cadre de l’accord conclu l’été dernier car ils craignaient de voir arriver des charlatans venant lutter contre le burnout dans les entreprises avec des méthodes inefficaces. Ils estimaient en outre que recourir à une mesure obligatoire n’est pas la bonne manière d’aborder efficacement un problème aussi délicat que le burnout.
Le nouveau plan vise donc à mettre sur pied dans une cinquantaine d’entreprises, des projets pilotes en collaboration avec des équipes d’accompagnement des domaines médical, psychique et du marché du travail qui s’attaqueraient de manière préventive au problème avec des méthodes qui ont déjà fait leurs preuves. Les partenaires sociaux vont déterminer avec les pouvoirs publics les critères auxquels ces équipes doivent satisfaire.
Parallèlement, une autre cinquantaine d’entreprises pourraient expérimenter une organisation du travail innovante, telle que l’instauration d’équipes à gestion autonome, de plus d’autonomie pour les travailleurs ou d’accompagnement de carrière.
Un budget de 2 millions d’euros serait prévu pour ces projets pilotes d’une durée de 2 ans. Les projets couronnés de succès pourraient servir de bonnes pratiques à appliquer dans d’autres entreprises.
À noter en outre qu’une autre mesure prévue dans ce même accord était le droit du travailleur à ne pas être joignable en dehors des heures de bureau. Cette mesure est maintenue. À partir de janvier 2018, les entreprises sont donc encouragées à passer des accords au niveau de l’entreprise sur ce « droit à la déconnexion ».