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La Commission des maladies professionnelles de la Direction des accidents du travail et des maladies professionnelles a récemment examiné la corrélation entre le travail de nuit et le cancer du sein. Elle a estimé, sur la base d’études scientifiques, que les connaissances médicales n’étaient pas suffisantes pour confirmer l’existence d’un lien entre le travail de nuit et le risque de développer un cancer du sein, pour les femmes ayant été exposées au maximum une fois par semaine, sur 25 ans de travail de nuit. En revanche, dans le cas de plusieurs gardes de nuit par semaine, durant un temps inférieur à 25 ans, les dossiers seront examinés au cas par cas.
En 2008, sur la base d’études scientifiques danoises et internationales montrant des liens possibles entre le travail de nuit pendant 20 à 30 ans et le développement d’un cancer du sein, la Direction des accidents du travail et des maladies professionnelles avait décidé de reconnaître les cas de cancer du sein sous certaines conditions. Elle avait par conséquent invité les femmes déboutées jusqu’alors à présenter de nouveau leur dossier devant l’administration. 37 femmes atteintes d’un cancer du sein avaient vu leur demande satisfaite.
Lire le communiqué de presse (en danois)