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Pour saisir les implications de la pandémie sur la population, EUROFOUND a réalisé une enquête en ligne “Vivre, travailler et COVID-19” en deux temps : en avril, alors que la plupart des États membres étaient confinés, et en juillet dernier. L’étude est plus vaste mais un chapitre traite en particulier du télétravail.
Près de la moitié des salariés de l’échantillon travaillaient à domicile au moins une partie du temps pendant la pandémie. Sans surprise, cela a concerné notamment les employés des services, citadins, employés ou cadres et d’un niveau d’éducation supérieur.
Un tiers des télétravailleurs a déclaré avoir travaillé exclusivement à domicile (plus de 50 % en Belgique et plus de 40% en Irlande, Italie, Espagne et France). Un peu moins de la moitié (47 %) a indiqué que leur employeur avait fourni l’équipement nécessaire pour travailler à domicile. Les télétravailleurs déclarent plus souvent que l’ensemble des salariés travailler pendant leur temps libre, surtout lorsqu’il y a des enfants dans le ménage. Ils indiquent aussi que la plupart du temps, il n’y a pas de séparation physique entre les espaces de travail et de vie.
Cette expérience semble avoir été positive pour de nombreux salariés (70 %). Plus des trois quarts des salariés (78%) interrogés ont indiqué qu’ils préféraient travailler à domicile au moins occasionnellement. La fréquence préférée est plusieurs fois par semaine (32%). Très peu de répondants (13%) indiquant qu’ils aimeraient télétravailler quotidiennement à domicile. Enfin, le passage au “tout télétravail” ne fait pas l’unanimité : près de la moitié (45 %) des personnes interrogées qui n’avaient pas travaillé à domicile pendant la crise du Covid-19 a indiqué qu’elles préféreraient ne jamais télétravailler.