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On estime que 100 000 salariés de l’UE meurent chaque année des suites d’un cancer lié au travail. C’est la raison pour laquelle a été lancée en 2016 la Feuille de route sur les cancérogènes, qui vient d’être officiellement prolongée jusqu’en 2027.
Les signataires de la phase 3 sont l’Allemagne, l’Autriche, la Finlande, l’Irlande, la Norvège et les Pays-Bas pour les États membres ainsi que BusinessEurope (employeurs européens), la Confédération européenne des syndicats (CES – travailleurs européens), l’Agence européenne pour la sécurité et la santé au travail (EU-OSHA), l’Agence européenne des produits chimiques (ECHA) et la Commission européenne. Ils s’engagent à mettre en œuvre un plan de mesures volontaires, afin d’accroître la sensibilisation aux risques résultant de l’exposition à des substances cancérigènes sur le lieu de travail et d’échanger de bonnes pratiques. La troisième phase de la Feuille de route se concentre sur le transfert des résultats obtenus jusqu’à présent dans les entreprises, par exemple les fiches d’information sur les substances dangereuses cancérigènes et les exemples de bonnes pratiques.
Les partenaires de la Feuille de route sur les cancérogènes conviennent que les efforts ne doivent pas ralentir. Ils s’engagent à garantir que l’initiative reste importante dans les États membres pendant leurs présidences et qu’elle soit ancrée dans le prochain programme-cadre de l’UE en matière de santé et de sécurité au travail.
