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À l’occasion de la Journée de la femme, l’INAIL a publié un dossier sur la sinistralité féminine au travail. Il révèle qu’entre 2014 et 2018, les déclarations d’accidents du travail (AT) ont diminué de 3,3% alors que l’emploi féminin a augmenté de 4,7% (contre respectivement 3,9 et 2,4% pour les hommes).
La hausse des AT mortels est moindre pour les femmes que pour les hommes : +1,8% contre 5,1%. Plus d’un accident de trajet sur deux est mortel. Les 50-54 sont les plus concernées par la sinistralité. Et plus d’une déclaration sur deux se concentre dans le Nord de l’Italie.
Le secteur des services domestiques et familiaux enregistre l’incidence la plus élevée, avec 89,7% des déclarations. Il est suivi par celui de la santé et de l’assistance sociale. En termes de causes, chutes et trébuchements arrivent en tête (28,3% des cas) pour les femmes. Ils ne sont qu’en 3e position pour les hommes, la 1ère cause les concernant étant la perte totale ou partielle du contrôle d’une machine, d’un appareil ou d’un véhicule. Les lésions touchent majoritairement la main (mais en proportion moindre que pour les hommes), la cheville, la colonne vertébrale et le genou.