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Le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a désormais classé l’exposition professionnelle en tant que pompier comme cancérogène (groupe 1) en ce qui concerne le mésothéliome et le cancer de la vessie. C’est la conclusion d’une monographie réalisée en juin dernier par 25 scientifiques de 8 pays à paraître en 2023 et dont les principaux résultats ont été publiés dans “The Lancet Oncology”.
Jusque-là, l’activité de pompier était évaluée comme peut-être cancérogène (groupe 2B, monographie de 2007). Depuis, plusieurs études ont été publiées, notamment après l’attentat de 2001 du World Trade Center (en 2018 et en 2021). Les experts se sont appuyés sur un total de 52 études de cohortes et cas-contrôle, 12 cas cliniques et 7 méta-analyses.
Si les preuves sont considérées comme “suffisantes” pour le mésothéliome et le cancer de la vessie, elles ne le sont pas en revanche pour les cancers du côlon, de la prostate, des testicules, le mélanome et le lymphome non hodgkinien.