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En novembre, 69% des 172 entreprises inspectées, enfreignaient les règles applicables aux conditions de travail des intérimaires. En outre, 12 % ont été partiellement ou totalement fermées en raison de risques graves, tels que le travail en hauteur ou l’utilisation de machines dangereuses.
Parmi les entreprises inspectées, 81 % employaient des intérimaires, dont 66 % ne maîtrisent pas le néerlandais. Cette barrière linguistique, combinée à un manque de formation et à des consignes de sécurité insuffisantes, les expose à des risques accrus. L’encadrement dans ces entreprises demeure souvent inadéquat et la protection des travailleurs intérimaires reste un défi majeur.
Les inspections ont également montré que 27 % des entreprises n’ont pas informé les agences d’intérim des risques sur le lieu de travail. De plus, 44 % n’ont pas inclus les intérimaires dans l’inventaire des risques. Une meilleure coopération entre employeurs et agences d’intérim est pourtant essentielle.
L’Inspection du travail poursuivra ses contrôles et appelle à signaler les accidents du travail pour améliorer la transparence et la prévention.