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Selon une étude du département des sciences de la vie de l’Université de Glasgow sur la période 1991-2011, le taux de mortalité le plus bas concerne les médecins et autres professionnels de la santé, tandis que le plus élevé touche des ouvriers en usine et des agents d’entretien.
Outre une grande disparité en fonction des professions, « nous avons constaté que les taux de mortalité ont chuté dans la plupart des professions », explique le Dr Vittal Katikireddi, l’auteur principal de cette étude. « Pour autant, la mortalité a stagné dans certaines, voire a même augmenté par exemple pour les femmes agents d’entretien ».
Vittal Katikiredd poursuit : « notre étude revêt une importance particulière pour les décideurs politiques écossais, qui s’inquiètent beaucoup du fait que les résultats en matière de santé soient moins bons en Écosse qu’ailleurs en Europe occidentale. Faire perdre à l’Écosse son statut d’ »homme malade de l’Europe » nécessite de porter une attention particulière à l’amélioration de la santé chez les personnes occupant des emplois peu qualifiés ou au chômage.