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Dans nombre de normes, le poids supposé de l’individu est de 75kg. Une analyse de la KAN révèle qu’il est nécessaire d’ajuster cette donnée, tant dans les normes que dans la législation communautaire.
En effet, selon les données anthropométriques actuelles, 75 kg ne correspond plus aux avancées scientifiques récentes. En outre, des recherches dans les normes et les réglementations européennes ont confirmé qu’un poids de 75 kg était certes fréquemment cité, mais qu’il pouvait se situer dans une fourchette allant de 50 à 360 kg pour un individu.
Le problème se pose particulièrement pour les nombreux produits conçus pour porter ou (re)tenir des personnes. Si les exigences de normes ou les essais prévus se réfèrent à 75 kg, l’utilisation par des personnes d’un poids supérieur peut s’avérer dangereuse.
Suffit-il donc, pour résoudre le problème, de spécifier une valeur différente dans les normes ? “Ce n’est pas aussi simple que cela”, selon la KAN. Il y a en effet des cas où ce n’est pas la valeur supposée la plus élevée qui est pertinente. Il s’agit notamment de cas où il doit y avoir un seuil de déclenchement également pour les poids faibles, comme par exemple pour la suspension d’un siège ou pour un capteur de pression qui arête une machine lorsqu’on marche dessus. La question se pose en outre de savoir quel est le “bon” poids.
Les résultats des recherches vont d’abord être discutés au sein de la KAN. L’objectif est de formuler des recommandations pour la normalisation et d’influer sur la législation de l’UE (p.ex. dans le secteur automobile), celle-ci étant en effet souvent prise comme base pour les normes.