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Le coût des problèmes de santé mentale représente environ 4,5% du PIB, sous forme de perte de productivité au travail, de paiements de prestations et de dépenses de santé. Ces chiffres proviennent d’un rapport, publié par l’OCDE qui estime indispensable pour le Royaume-Uni d’améliorer les politiques de prises en charge des patients souffrant de problème de santé mentale pour favoriser leur retour à l’emploi.
Environ 370 000 Britanniques, soit 1 % de la population en âge de travailler, perçoivent des prestations d’invalidité chaque année. C’est 2 fois plus que la moyenne des 34 autres pays membres de l’OCDE. De plus, 40% des nouvelles demandes de prestations-invalidité sont introduites par des personnes souffrant de problèmes de santé mentale.
L’OCDE recommande au Royaume-Uni :
- de veiller à l’efficacité du Health and Work Service. Ce nouveau service, entré en vigueur le 1er janvier 2014, fournit conseils et soutien aux employeurs dont des salariés sont en arrêt-maladie pour plus de 4 semaines. Un effort tout particulier doit être aussi porté sur la santé mentale des salariés de retour à leur poste de travail,
- de prendre mieux en compte les problèmes liés à la santé mentale des assurés dans les divers services de l’administration,
- d’augmenter les ressources des organismes chargés du retour à l’emploi des chômeurs pour qu’ils aient les moyens de porter une attention particulière aux demandeurs d’emploi souffrant de problèmes de santé mentale,
- d’améliorer la synergie entre les organismes chargés de la santé et ceux chargés de la recherche d’emploi,
- d’élargir l’accès aux psychothérapies.
L’OCDE a déjà publié plusieurs rapports sur la santé mentale et l’emploi concernant la Belgique, le Danemark, la Norvège, la Suède et la Suisse