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Le 20 novembre, la Commission Affaires sociales a voté des amendements concernant la 3e phase de révision de la directive « agents cancérogènes et mutagènes ». Deux d’entre eux améliorent les propositions initiales de la Commission européenne, selon l’ETUI.
Le Parlement invite la Commission à prendre une initiative législative avant fin 2019 pour ce qui est des médicaments cancérogènes ou mutagènes pour le personnel du secteur de la santé en contact avec ces derniers. On estime qu’actuellement en Europe environ 12,7 millions de personnes, dont plus de 7 millions d’infirmières, travaillant dans le secteur de la santé sont exposés potentiellement à de tels médicaments utilisés notamment pour les chimiothérapies.
Un autre amendement vise à renforcer la coopération avec le Centre International de Recherche sur les Cancers (CIRC). Il devrait renforcer la sécurité juridique et la complémentarité entre la législation concernant la protection des travailleurs et celle qui régule le marché des produits chimiques.
L’étape suivante en vue de l’adoption de cette 3e phase sera la négociation entre le Parlement et le Conseil des ministres, qui devrait démarrer rapidement sous présidence autrichienne de l’UE.