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La France figure au top en matière de normalisation sur les scènes européenne et mondiale selon le Baromètre international de la normalisation 2015.
Tous les membres de l’ISO (Organisation internationale de normalisation), à l’exception du Royaume-Uni, ont choisi le critère du nombre de secrétariats de Comités Techniques comme critère principal pour mesurer leur poids à l’ISO. Fin 2014, la France a maintenu sa position parmi les cinq pays les plus influents à l’ISO. Elle détenait 10 % des présidences et 10 % des secrétariats des Comités Techniques, Sous-Comités et Groupes de Travail à l’ISO et participait à 80 % d’entre eux. A la CEI (Commission Electrotechnique Internationale), la place de la France reste stable, en seconde position derrière l’Allemagne et devant les Etats-Unis. La prise de responsabilité accrue par la Chine et le Japon a pourtant réduit le poids des européens à l’international, à l’exception de l’Allemagne.
Au plan européen, l’Allemagne et la France détiennent plus d’un secrétariat sur deux des comités techniques du CEN (Comité européen de normalisation). L’Allemagne occupe la 1re place avec 30 % et la France la 2e avec 22 %. Au CENELEC (Comité européen de normalisation électronique et électrotechnique) 16 % des comités techniques et autres groupes chargés d’élaborer des normes étaient pilotés par la France, ce qui lui assure la 3e position, derrière l’Allemagne et le Royaume-Uni.
On observe qu’en 2014, l’implication française s’est surtout portée au niveau des groupes de travail, niveau de responsabilité où s’élaborent les normes. Le Royaume-Uni, quant à lui, préfère depuis quelques années s’impliquer davantage dans les travaux techniques et se concentre sur les secrétariats des Comités Techniques à fortes retombées médiatiques et commerciales.
Pour le secteur de la santé et sécurité au travail (SST), le taux des responsabilités françaises à l’international se situe à 11 %, un taux proche du taux moyen global pour l’ensemble des sujets. En revanche, au plan européen il est de 14 %, soit une participation en deçà du taux moyen global français de 20 %.