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Le gouvernement fédéral a annoncé son intention de lutter contre le burn-out avec deux mesures phares.
La première consiste à introduire la notion de « droit à la déconnexion » dans les conventions collectives de travail. Comprenez : négocier des règles claires pour que le boulot ne vienne plus trop contaminer la vie privée des travailleurs via les nouvelles technologies.
La seconde disposition, pour le moins originale, vise à contraindre les entreprises de plus de 100 personnes à recourir aux services d’une plateforme de coachs formés et spécialisés en prévention du stress et du burn-out. Bien décidé à fondre ce dispositif dans une loi dès la rentrée, Kris Peeters, ministre fédéral de l’Emploi, indique que ces experts triés sur le volet devront travailler main dans la main avec les structures existantes dans les entreprises (comités et services pour la prévention et la protection au travail, conseillers en prévention).
Ils procéderont à une analyse du risque avant de déterminer, le cas échéant et au cas par cas, comment remédier aux sources du stress et du burn-out qui plombent les finances des entreprises et de la sécurité sociale.