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Aux côtés des partenaires sociaux et d’organismes de prévention, EUROGIP figure dans le Bilan des conditions de travail 2023, récemment publié par le ministère du Travail. Dédié à l’action des acteurs de la prévention des risques professionnels, ce document présente les tendances en matière de sinistralité au travail ainsi que les avancées des politiques et des mesures de prévention mises en place.
Plusieurs points d’intérêt concernant EUROGIP et ses travaux y sont mis en avant :
- Son rôle clé dans la normalisation au sein de la Branche AT/MP : EUROGIP coordonne plus de 70 experts chargés d’élaborer des normes, des règles essentielles pour qu’un produit réponde aux exigences de santé et de sécurité applicables. Cette mission constitue à la fois un levier majeur de prévention des accidents du travail / maladies professionnelles (AT/MP), tout en renforçant l’expertise de la Branche AT/MP auprès des fabricants, concepteurs et utilisateurs français, européens et internationaux.
- Une analyse des tendances de sinistralité au travail en Europe : si la CNAM a constaté une baisse notable du nombre de sinistres en 2023, les données d’EUROGIP ont corroboré cette tendance en Allemagne, Italie, Espagne ou au Luxembourg qui rencontrent une dynamique similaire. Une constatation qui permet alors de chercher des causes à un niveau global, comme peuvent l’être le ralentissement de l’activité ou l’évolution du monde du travail.
- Des estimations sur le phénomène de sous-déclaration des accidents du travail en Europe : les données d’EUROGIP confirment des niveaux de déclaration des accidents du travail très hétérogènes selon les pays. Bien que certains écarts puissent s’expliquer par des différences entre les systèmes d’assurance, les très fortes disparités conduisent à s’interroger sur le phénomène sous-jacent de sous-déclaration en Europe.
