En Finlande, l'assurance contre les accidents du travail et les maladies professionnelles (AT/MP) est obligatoire et fait partie de la sécurité sociale. Cependant, contrairement à la plupart des pays européens, sa gestion est confiée à des compagnies d'assurance privées.

Une analyse détaillée des accidents du travail (AT) dans l'industrie montre que leur fréquence diminue depuis longtemps et que la tendance se poursuit, soit une baisse de 44,6 AT par million d'heures de travail en 2005 à 23,5 en 2023.

Services de prévention, médecine du travail, incapacité de travail… Les partenaires sociaux ont fait connaître leurs priorités 2024-2029 dans le cadre du Conseil Supérieur pour la Prévention et la Protection au Travail, institué auprès du Service public fédéral Emploi, Travail et Concertation sociale.

Selon un décret entré en vigueur le 30 juin 2024, la canicule est enfin reconnue comme motif de chômage temporaire pour intempéries dans le secteur de la construction. Ce dispositif, activé sur décision de l'employeur ou du chef de chantier, vise notamment à protéger les ouvriers.

À l'instar du permis de conduire à points dont le nombre diminue en fonction des infractions, le gouvernement italien veut introduire un permis de sécurité à points, pour les entreprises du BTP d'abord, avec une possible extension à d'autres secteurs ensuite.

Un collègue tombe de l'échelle. Une infirmière est interpellée et menacée. Un conducteur de train percute un cycliste qui traverse au dernier moment la voie ferrée… Ces événements peuvent causer traumatismes, sentiments de peur, d'impuissance et de culpabilité chez les salariés. Il est important de les signaler pour offrir un soutien aux personnes concernées.

A la suite de la publication d’un bulletin d’alerte des services météorologiques sur des températures élevées prévues les 12 et 13 juin, le ministère du Travail et de la Sécurité Sociale a publié, le 11 juin, une circulaire instaurant des “Mesures d'urgence pour faire face au stress thermique des travailleurs du secteur privé” à destination des employeurs.

En 2023, le nombre d'accidents du travail (AT) déclarés (49 088) a augmenté, les accidents entraînant plus de 6 mois d'arrêt ont plus que doublé par rapport à 2019. En revanche, les cas de maladies professionnelles (16 328) ont baissé de 5% par rapport à la période avant Covid.

De nouvelles règles, qui entrent en vigueur le 1er juillet, doivent permettre de fournir des réponses plus rapides aux victimes d'accidents du travail quant à leur indemnisation éventuelle. Désormais, l'employeur, le médecin ou la municipalité sont passibles d'amende en cas de non envoi d'informations dans le délai fixé par la loi, à savoir au plus tard 14 jours après le premier jour d'absence, si l'accident a entraîné une incapacité de travail/une absence du travail habituel du salarié au-delà du jour de l'accident.

Le nombre d'accidents du travail à déclarer en 2023 était inférieur à celui de 2019, soit 783 426 contre 871 547. Un nombre record, si l'on exclut les années 2020 à 2022, fortement influencées par la pandémie de Covid-19. De même, le nombre d'accidents mortels du travail et de trajet a été plus faible que jamais et le nombre de déclarations et de reconnaissances de maladies professionnelles a fortement diminué.