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La confédération syndicale CCOO salue une proposition de loi sur la création d’un fonds de compensation des victimes de l’amiante. La proposition fait écho à une vieille revendication syndicale. Mais CCOO sera très attentif aux débats qui se tiendront au Parlement afin que le fonds devienne réalité et soit un outil efficace pour les victimes et leurs familles.
Selon Pedro J. Linares, secrétaire chargé de la santé au travail, l’approbation à la Chambre des députés de la proposition de loi devrait contribuer à améliorer les droits des malades et à mettre fin à leur parcours du combattant devant les tribunaux. Cette loi garantirait aussi une compensation aux travailleurs qui, étant donné la longue période de latence de certaines maladies dont ils sont atteints, découvrent trop tard que l’entreprise responsable de la réparation a disparu.
CCOO suivra de très près les débats parlementaires du projet de loi non seulement pour continuer à apporter son expertise, ses idées et sa collaboration, mais aussi pour s’assurer que le fonds prendra bien en compte les conséquences de l’exposition à l’amiante sur les lieux de travail, dans l’environnement et au sein des familles, ainsi que toutes les pathologies liées à l’amiante, y compris les troubles psychologiques dont bien souvent souffrent autant les malades que leurs familles.
Pour Pedro J. Linares, des questions restent à résoudre « comme le fait de s’assurer que toutes les personnes exposées d’une manière ou d’une autre à l’amiante ont accès de façon efficace à la surveillance de leur santé, ou élaborer un plan national d’élimination des milliers de tonnes d’amiante qui sont encore en place en Espagne, ce plan étant le seul moyen de mettre fin une fois pour toutes à l’épidémie de l’amiante, tel que préconisé par le Parlement européen ».
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