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L’Organisation mondiale de la santé (OMS) et l’Organisation internationale du Travail (OIT) estiment que près de 19 000 personnes dans 183 pays sont décédées d’un cancer de la peau sans mélanome (carcinome cutané) après avoir travaillé au soleil en 2019.
Les décès par cancer de la peau attribuables à l’exposition professionnelle au soleil ont fortement augmenté : 10 088 en 2000 et 18 960 en 2019. Pour Gilbert F. Houngbo, Directeur général de l’OIT, “Il est urgent que les gouvernements, les employeurs, les travailleurs et leurs représentants travaillent ensemble dans un cadre de droits, de responsabilités et de devoirs bien définis pour réduire le risque professionnel d’exposition aux UV”.
Le cancer de la peau se développant après des années, voire des décennies d’exposition, les travailleurs doivent être protégés du rayonnement solaire ultraviolet sur leur lieu de travail dès leur plus jeune âge. Les gouvernements doivent “établir, mettre en œuvre et appliquer des politiques et des réglementations qui protègent les travailleurs en extérieur contre le cancer de la peau induit par le soleil”. Les mesures de protection à mettre en œuvre lorsque l’indice ultraviolet est égal ou supérieur à trois sont : fournir de l’ombre, décaler les heures de travail par rapport au midi solaire, assurer l’éducation et la formation, équiper les travailleurs de crème solaire et de vêtements de protection individuelle (tels qu’un chapeau à large bord, des chemises à manches longues et des pantalons longs).
L’OMS, l’OIT, l’Organisation météorologique mondiale et le Programme des Nations Unies pour l’environnement ont mis au point l’application SunSmart Global UV, qui permet aux travailleurs en extérieur d’évaluer leur exposition au rayonnement solaire ultraviolet.
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Rapport d’EUROGIP “Travail par forte chaleur et canicule : quelles législations et actions de prévention à l’international ?”