Actu Normalisation|21/11/17

Une nouvelle norme internationale pour limiter les risques d’accidents miniers

Accueil > L’actualité d’EUROGIP et des risques professionnels en Europe > Une nouvelle norme internationale pour limiter les risques d’accidents miniers

Lorsqu’un accident survient dans une mine, comprendre précisément quelle en est l’origine peut s’avérer particulièrement difficile du fait du nombre important de facteurs en jeu. C’est là qu’intervient la nouvelle norme ISO 19434.

Jusqu’à présent, les normes ISO pour l’exploitation minière portaient principalement sur la sécurité des machines. La norme ISO 19434 est elle « centrée sur la nature même des accidents et attribue un code à chaque type d’accident permettant d’en indiquer les causes et les conséquences », explique Seyed Reza Hosseini, Animateur du groupe de travail WG 6, Classification des accidents miniers, du comité technique de l’ISO sur l’exploitation minière (ISO/TC 82) qui a élaboré la norme.

La publication de l’ISO 19434 contribue à répondre à la nécessité reconnue de longue date de disposer d’un système exhaustif de classification des accidents miniers présentant une structure normalisée de tous les facteurs associés aux accidents. La norme ouvre la voie à une analyse complète fondée sur les systèmes logiciels comme sur l’évaluation manuelle. En offrant un langage commun compréhensible pour faciliter la communication entre toutes les parties impliquées dans les questions relatives à la sécurité, à la santé et à l’environnement dans le secteur minier, la norme participera potentiellement à améliorer les conditions de travail pour l’ensemble des activités du secteur minier.

En savoir plus

Découvrez d’autres actualités

Actu Eurogip

30/01/25

SST : enjeux et perspectives au cœur d’un séminaire d’EUROGIP à Bruxelles

Lors d’un séminaire interne à Bruxelles mi-janvier, l’équipe d’EUROGIP a échangé avec Bozica Matic (Commission EMPL du Parlement européen) et Ignacio Doreste (CES - ETUC) sur la santé et sécurité au travail (SST) en Europe. Ces échanges ont éclairé les dynamiques législatives et les priorités à venir pour la protection des travailleurs.