2006
Accueil > Documents UE >
Documents de l’UE
Les textes et documents officiels publiés par les institutions de l’Union européenne – Parlement, Conseil, Conseil de l’UE, Commission… notamment – ont été regroupés ici. Ils constituent souvent la base réglementaire en matière de santé et sécurité au travail en France et dans les autres pays de l’UE.
Les derniers Documents UE
2004
Directive 2004/37/CE concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents cancérigènes ou mutagènes au travail
Cette directive fixe les prescriptions minimales de protection des travailleurs exposés à des agents cancérigènes et mutagènes. Afin de réduire les risques pour la santé et la sécurité des travailleurs liés à une telle exposition, elle arrête des valeurs limites d’exposition ainsi que des mesures préventives. ne s’applique pas aux travailleurs exposés seulement aux rayonnements relevant du traité instituant la Communauté européenne de l’énergie atomique (traité Euratom). Elle s’applique aux travailleurs exposés à l’amiante dans la mesure où ses dispositions sont plus favorables à celles de la directive 83/477/CEE (telle que modifiée en dernier lieu par la directive 2003/18/CE). La directive 89/391/CEE s’applique pleinement, sans préjudice de dispositions plus contraignantes et/ou plus spécifiques contenues dans la présente directive.
Directive 2004/40/CE concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux champs électromagnétiques
Cette directive fait partie d’un “paquet” de quatre directives relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux agents physiques : bruit, vibrations, champs électromagnétiques et rayonnements optiques.
2003
Recommandation 2003/670/CE concernant la liste européenne des maladies professionnelles
La mise au point d’une liste européenne des maladies professionnelles vise principalement trois grands objectifs : une meilleure connaissance du phénomène au niveau européen (collecte et comparabilité des données) ; le renforcement de la prévention : les États membres sont invités à définir des objectifs quantifiés en vue de réduire le taux de ces maladies ; l’aide aux travailleurs touchés qui pourront plus facilement prouver le lien entre leur activité professionnelle et leur affection et demander une indemnisation.
2003
Directive 2003/10/CE concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus au bruit
L’employeur doit procéder à une évaluation et, si nécessaire, à une mesure des niveaux de bruit ; sur cette base, il évalue les risques et détermine les mesures à prendre pour supprimer ou réduire l’exposition. L’employeur doit informer les travailleurs sur les risques potentiels auxquels ils sont exposés et signaler de façon appropriée les lieux de travail où le niveau d’exposition au bruit est élevé. Si d’autres moyens ne permettent pas d’éviter les risques dus à l’exposition au bruit, des protecteurs auditifs individuels, appropriés et correctement adaptés, sont mis à disposition des travailleurs et utilisés par ceux-ci. Une surveillance appropriée de la santé des travailleurs est prévue, qui a pour but le diagnostic précoce de toute perte auditive et la préservation de la fonction auditive.
2002
Directive 2002/44/CE concernant les prescriptions minimales de sécurité et de santé relatives à l’exposition des travailleurs aux risques dus aux vibrations mécaniques
La directive traite des vibrations transmises d’une part au système main-bras, qui peuvent entraîner notamment des troubles vasculaires, neurologiques ou musculaires et des lésions ostéo-articulaires, d’autre part à l’ensemble du corps, qui sont une des causes des lombalgies et des traumatismes de la colonne vertébrale. La directive fixe des valeurs limites d’exposition journalière normalisées à une période de référence de 8 heures : 5m/s2 pour les vibrations main-bras et 1,15m/s2 pour les vibrations à l’ensemble du corps. Elle fixe également des valeurs d’exposition journalière déclenchant l’action, valeurs au-delà desquelles des mesures spécifiques de prévention doivent être prises : choix d’un équipement de travail produisant moins de vibrations, droit pour les travailleurs concernés de faire l’objet d’une surveillance médicale appropriée… Ces valeurs sont de 2,5m/s2 pour les vibrations transmises aux mains et aux bras et de 0,5m/s2 pour celles transmises à l’ensemble du corps. Un article de la directive est consacré à la surveillance de la santé des travailleurs exposés. Cette surveillance vise à prévenir et à diagnostiquer rapidement toute affection liée à l’exposition aux vibrations mécaniques.
2001
Directive 2001/45/CE concernant les prescriptions minimales pour les travaux en hauteur (échelles, etc.)
La directive énonce les prescriptions minimales de santé et sécurité concernant l’utilisation d’équipements pour la réalisation de travaux temporaires en hauteur, dont les échafaudages, les échelles et les cordes, qui constituent les équipements les plus communément utilisés pour de tels travaux.
EUROGIP a participé à l’élaboration d’un guide pour le compte de la Commission européenne.
2000
Directive 2000/54/CE concernant la protection des travailleurs contre les risques liés à l’exposition à des agents biologiques au travail
Pour toute activité susceptible de présenter un risque d’exposition à des agents biologiques, la nature, le degré et la durée de l’exposition des travailleurs doivent être déterminés afin de pouvoir évaluer tout risque pour la santé ou la sécurité des travailleurs et de pouvoir déterminer les mesures à prendre.Si la nature de l’activité le permet, l’employeur doit éviter l’utilisation d’un agent biologique dangereux, en le remplaçant par un agent biologique qui, en fonction des conditions d’emploi et dans l’état actuel des connaissances, n’est pas dangereux ou est moins dangereux pour la santé des travailleurs. Si les résultats de l’évaluation effectuée révèlent l’existence d’un risque pour la sécurité ou la santé des travailleurs, l’exposition de ceux-ci doit être évitée. Quand cela n’est pas techniquement faisable, compte tenu de l’activité, le risque d’exposition doit être réduit à un niveau suffisamment bas pour protéger de manière adéquate la santé et la sécurité des travailleurs concernés. La directive énumère différentes manières d’atteindre ce résultat : limitation du nombre de travailleurs exposés, mesures de protection collectives et/ou individuelles, moyens permettant aux travailleurs de collecter les déchets en toute sécurité, etc. Lorsque les résultats de l’évaluation effectuée révèlent l’existence d’un risque pour la sécurité ou la santé des travailleurs, l’employeur met à disposition des autorités compétentes, sur demande, des informations appropriées, par exemple sur : limitation du nombre de travailleurs exposés, mesures de protection, collectives et/ou individuelles, moyens permettant aux travailleurs de collecter les déchets en toute sécurité, etc. Des vêtements de protection ainsi que des salles d’eau et des sanitaires appropriés doivent être mis à la disposition des travailleurs. Les travailleurs exposés doivent pouvoir bénéficier d’une surveillance médicale exercée conformément aux pratiques nationales. Enfin, un modèle de panneau signalant le danger biologique est prévu.
2000
Guide relatif à la mise en application des directives élaborées sur la base des dispositions de la nouvelle approche et de l’approche globale
1999
Directive 1999/92/CE concernant les prescriptions minimales visant à améliorer la protection en matière de sécurité et de santé des travailleurs susceptibles d’être exposés au risque d’atmosphères explosives
Le chef d’entreprise doit notamment prendre les mesures propres à prévenir la formation d’atmosphères explosives, éviter l’inflammation de celles-ci et, en dernier recours, atténuer les effets nuisibles d’une explosion. Ce qui implique d’évaluer les risques d’explosion, de surveiller les milieux de travail où des atmosphères explosives peuvent se former et de coordonner les mesures de sécurité à mettre en oeuvre en cas de présence de travailleurs appartenant à plusieurs entreprises sur un même lieu de travail. Un document particulier relatif à la protection contre les explosions doit être établi et tenu à jour. Les emplacements à risques d’explosion doivent être classés par degré de risque, en fonction de la fréquence et de la durée d’une atmosphère explosive. Un balisage approprié doit être mis en place pour ces zones.