2005|Allemagne, Belgique, France, Luxembourg, Pays-Bas, Suède
Vieillissement et risques professionnels : comment promouvoir la santé des travailleurs tout au long de leur vie professionnelle ? Paris, 1er octobre 2004
À l’heure où les partenaires sociaux français entament une négociation sur l’emploi des seniors, Eurogip publie les actes de la journée débat qu’il a organisée en octobre 2004 sur le thème “Vieillissement et risques professionnels – comment promouvoir la santé des travailleurs tout au long de leur vie professionnelle”. Le document reprend les communications présentées. Une première table ronde a permis de mieux cerner le sujet et de comprendre les enjeux, grâce aux interventions de Gérard Kreutz, gérontologue à l’INRS, Anne-Marie Guillemard, professeur de sociologie à la Sorbonne, et Paul Glynn, conseiller pour l’environnement de travail auprès de la Commission européenne. Puis ont été présentées des actions mises en oeuvre au niveau national (en Allemagne, Belgique, Suède et au Luxembourg) et en entreprise (Storebrand, Akzo Nobel, Spie Batignolles, PSA Peugeot-Citroën).
 
          
 S’il est désormais communément admis que l’environnement de travail peut avoir un impact sur la santé non seulement physique mais aussi mentale des travailleurs, la question de la reconnaissance du caractère professionnel des maladies psychiques ne fait pas l’unanimité en Europe. Certes, certaines pathologies psychosociales sont d’ores et déjà reconnues en tant qu’accidents du travail : en Europe, les organismes d’assurance accidents du travail – maladies professionnelles prennent en charge les suites psychiques ou psychologiques d’un événement accidentel, à condition que l’événement à l’origine du trouble soit de courte durée, survenu à une date certaine, au temps et au lieu du travail et que le trouble apparaisse dans un temps voisin des faits. Mais ces conditions étant de moins en moins vérifiées, les organismes d’assurance et les pouvoirs publics s’interrogent depuis quelques années sur l’opportunité de reconnaître, et donc d’indemniser, ce type de pathologies comme maladies professionnelles.
S’il est désormais communément admis que l’environnement de travail peut avoir un impact sur la santé non seulement physique mais aussi mentale des travailleurs, la question de la reconnaissance du caractère professionnel des maladies psychiques ne fait pas l’unanimité en Europe. Certes, certaines pathologies psychosociales sont d’ores et déjà reconnues en tant qu’accidents du travail : en Europe, les organismes d’assurance accidents du travail – maladies professionnelles prennent en charge les suites psychiques ou psychologiques d’un événement accidentel, à condition que l’événement à l’origine du trouble soit de courte durée, survenu à une date certaine, au temps et au lieu du travail et que le trouble apparaisse dans un temps voisin des faits. Mais ces conditions étant de moins en moins vérifiées, les organismes d’assurance et les pouvoirs publics s’interrogent depuis quelques années sur l’opportunité de reconnaître, et donc d’indemniser, ce type de pathologies comme maladies professionnelles.